Visite d’un centre de tri avec la Commission Laudato Si’


11 juin 2025

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Nous étions 11 paroissiens, le matin du 2 juin dernier, à nous rendre au centre de tri Anjou Trivalor à St-Barthelemy-d’Anjou à l’initiative de la commission Laudato Si’

Et nous n’avons pas été déçus de découvrir le grand centre de tri qui gère nos déchets. Le site est gigantesque, à la mesure des tonnes qui arrivent chaque jour par camions pleins à ras bord. 35000 tonnes y sont traitées chaque année. Et quelle organisation millimétrée, avec quantité de tapis roulants en mouvement dans tous les sens et les uns au dessus des autres jusqu’à 10 mètres de hauteur, de lasers optiques et autres souffleries qui envoient les déchets aux bons endroits. 

Après les machines de pointe pour faire le gros du travail dans un bruit assourdissant, ce sont bien des petites mains humaines qui s’occupent d’affiner le tri pour le finaliser sur les derniers tapis roulants. Pas question de rêvasser, il faut être à son affaire car le rythme est soutenu. 

Si les consignes de tri sont connues, certains généreux donateurs ne manquent pourtant pas d’audace : moteur, lavabo, boules de pétanque, nunchaku ou encore pneu… Voilà les objets retrouvés sur les lignes de tri et qui cassent les machines et mettent en danger les personnels.

Enfin, nous, on a bien retenu la leçon de notre guide : les mouchoirs c’est dans le sac noir ! Et nous avons aussi pu constater à notre grande déception qu’on n’est jamais trop au courant des dernières règles de tri car l’imagination des concepteurs packaging n’a pas de limites : le dernier emballage en vogue est le « blister à fermeture éclair » à ôter avant de le jeter dans le bac jaune. Aussi, n’hésitons pas à jeter un œil régulièrement sur les consignes indiquées sur chaque emballage pour éviter les erreurs ! On se motive en se rappelant que ça facilite le travail des machines et des personnes et que ça permet de recycler plutôt que de finir au brûlage. 

Après une joyeuse pause déjeuner sous les arbres, direction Lasse pour découvrir ce que deviennent nos poubelles noires. Et c’est un véritable site industriel qu’il nous a été donné de découvrir : jour et nuit, sept jours sur sept, les camions déversent quotidiennement 2000 tonnes de sacs noirs qu’un grappin monte à 18 mètres jusqu’au brûlage. Tout y passe : divers plastiques, métaux et autres matières de toutes natures finissent au même endroit pour alimenter un brasier permanent. Dantesque !

Heureusement, toute cette énergie est récupérée pour être valorisée, ouf !

Beaucoup de questions nous ont assaillies sur notre façon folle de consommer. Une chose est certaine dans cette démesure : sur notre territoire, l’intégralité de nos déchets sont revalorisés. Mais ne perdons jamais de vue que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.