La tapisseries
de « La Nativité de Jésus »


’origine de cette tapisserie qui date du début du 16ème siècle reste indécise. L’on retrouve son thème dans de nombreuses autres tapisseries de la même époque, toutes inspirées de gravures issues de « Livres d’Heures » imprimés à Paris à la fin du 15ème siècle.

Cette tapisserie est tissée en laine et en soie (hauteur 2 m – longueur 5,72 m). Sa bordure inférieure a disparu…


Marie et Jésus

L’Enfant Jésus, Dieu fait homme, homme achevé, a une tête d’adulte et non de nouveau-né.

Marie porte une robe de brocart, plus somptueuse que celle de la donatrice de la tapisserie (représentée à l’extrême droite).

Seule la riche doublure de son manteau indique la dignité de Joseph (dont le cierge est éteint)

L’Enfant Jésus
Bergers et notables

Les anges adorateurs portent des cierges allumés et l’encens ; les anges annonciateurs chantent la bonne nouvelle aux bergers.

En réponse, les bergers jouent du biniou et des flûtes à bec ; ils viennent faire visite à l’Enfant ainsi que les bourgeois qui ont revêtu leurs plus beaux habits.

L’encensoir
Mouton et lapin

La crèche ne comporte ni grotte ni mangeoire ; c’est à la fois la tente et le palais, le provisoire et le définitif, la misère et la gloire. Le palais, la maison de Dieu est encore en chantier, l’on voit des colonnes inachevées…

Remarquez l’environnement : champs et ville, moulins, église, château, chaumière, maison orientale avec un toit en bulbe surmonté d’un croissant.

Les bergers et les anges

Remarquez aussi, dans la mangeoire au-dessus des cornes du bœuf, un épis de maïs, discret rappel de l’Amérique récemment découverte.

Le Christ est venu pour le Salut de toute l’Humanité. Le soleil brille en haut au centre, le coq chante dans ses rayons.

Le Christ est le Soleil Levant qui illumine tout homme venant en ce monde.

Le centre de la tapisserie

D’après André Léridon – Décembre 2004