Le vitrail datant de 1899 (dessiné par Rouillard et exécuté par Leprevost) s’inscrit dans une période où le culte de la Vierge Marie a été particulièrement privilégié. Il tire son nom de l’existence d’une confrérie du Rosaire fondée en 1652.
Il est centré sur la Vierge à l’enfant, couronnée par deux anges. Assise sur un trône, elle tient un rosaire (chapelet).
A gauche, le pape Pie V (1566-1572) tient lui aussi un rosaire ; un gentilhomme est à ses pieds, tenant une maquette de bateau qui rappelle la victoire chrétienne sur la flotte turque à Lépante (1571).
A droite, saint Dominique (XIIIème siècle), créateur de la prière du Rosaire : à ses pieds, un soldat range son épée, symbolisant ainsi la paix.
En dessous de la Vierge figure le pape Léon XIII qui, en 1889, a recommandé aux fidèles la prière du Rosaire composée d’une série de « Je vous salue Marie » (Ave) et de « Notre Père » (Pater).
L’ensemble du tableau-vitrail est donc une invitation à la prière dans les situations difficiles.