Commencer par un signe de croix : Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen
Sur la croix : Je crois en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ; et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l’Esprit-Saint, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle.
Pour chaque dizaine, on énonce le mystère. Après un bref temps de méditation, on récite un Notre Père, dix Je vous salue Marie et un Gloire au Père.
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal.
Je vous salue, Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant, et à l’heure de notre mort. Amen
On termine chaque série par : Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Les mystères joyeux sont médités le lundi et le samedi
Les mystères lumineux sont médités le jeudi
Les mystères douloureux sont médités le mardi et le vendredi
Les mystères glorieux sont médités le mercredi et le dimanche
C’est la prière de quatre chapelets regroupant les différents mystères, soit la prière des 20 mystères.
Les différents mystères selon le jour avec le fruit du mystère associé :
Chapelet de la Divine Miséricorde
Le chapelet de la miséricorde est une prière donnée par Jésus à sœur Faustine : « Les âmes qui réciteront ce chapelet seront enveloppées par ma miséricorde pendant leur vie et surtout à l’heure de la mort. »
Sur les gros grains :
« Père Éternel, je t’offre le corps et le sang, l’âme et la divinité de ton Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier. »
Sur les petits grains :
« Par sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier. »
A la fin du chapelet :
« Dieu saint, Dieu fort, Dieu éternel, prends pitié de nous et du monde entier. » (× 3)
– O Sang et Eau qui avez jailli pour nous du Coeur de Jésus, comme source de miséricorde, j’ai confiance en vous.
– Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en vous.
– Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous.
– Notre-Dame de la Miséricorde, priez pour nous.
– Sainte Faustine, priez pour nous.
« Jésus, j’ai confiance en toi. » (× 3)
Au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit. Amen
Acte de confiance de Sainte Faustine : « Ô mon Dieu, mon unique espoir, j’ai mis toute ma confiance en Toi et je sais que je ne serai pas déçue. Je connais toute la puissance de Ta miséricorde et j’ai confiance que Tu me donneras tout ce dont ta faible enfant a besoin. Ô Jésus, caché dans le très Saint Sacrement de l’autel, mon amour et mon unique miséricorde, je Te recommande tous les besoins de mon âme et de mon corps. Tu peux me secourir, car tu es la miséricorde même. En Toi j’ai mis toute ma confiance. »
Chapelet des martyrs japonais prié à Pontmain
Pour comprendre l’histoire du chapelet des martyrs japonais, il faut remonter en 1597, au Japon, où 26 chrétiens (prêtres, religieux, et laïcs, dont des enfants) furent exécutés sur une colline de Nagasaki, sur l’ordre du Taïko (maire du palais) Hideyoshi Toyotomi. Début d’une longue période de persécutions à l’encontre des chrétiens du Japon, qui s’achève au début de l’ère Meiji, dans les années 1860.
Plus de deux siècles et demi plus tard, en 1862, soit neuf ans avant l’apparition de la Vierge Marie à Pontmain, les 26 martyrs de Nagasaki sont canonisés à Rome par le pape Pie IX. La dévotion envers ces 26 martyrs se répand alors dans toute l’Europe, et en particulier en France. En Bretagne, à saint Brieuc, les frères des écoles chrétiennes se targuent d’en posséder quelques reliques. Ils créent « l’Armée des Anges », un groupe d’enfants portant une dévotion particulière aux martyrs japonais. L’abbé Hamet conçoit même un petit chapelet formé de deux dizaines et composé de 26 grains rouges sang. Il le baptise la « Couronne des saints martyrs japonais ».
Trois ans plus tard, en 1865, on découvre des chrétiens cachés au Japon, et le Pape bénit « l’Armée des Anges ». Deux événements qui contribuent à faire connaître le chapelet des martyrs japonais. Son usage connaît un bel essor, et se répand jusqu’en Mayenne. C’est ainsi qu’il remonte aux oreilles de l’abbé Michel Guérin, qui s’empresse de distribuer les petits chapelets rouges à ses ouailles et d’en enseigner la prière aux enfants.
Leur fête est fixée au 6 février (St Paul Miki et ses compagnons).
Comment prier le chapelet des martyrs du Japon?
Sur la Croix : récitation du Credo
Sur les trois grains qui suivent : Acte de foi : « Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées et que vous nous enseignez par votre Eglise, parce que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper ». Acte d’espérance : « Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance, que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et, si j’observe vos commandements, le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis et que vous êtes fidèle dans vos promesses ». Acte de charité : « Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur, et par dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous ».
Sur les gros grains : Père Éternel, je Vous offre le Sang Très-Précieux de Jésus-Christ, en expiation de mes péchés et pour les besoins de la Sainte Eglise.
Sur les petits grains : Doux Coeur de Marie, soyez mon salut, par Jésus Miséricordieux.
Chapelet à Sainte Philomène
Sainte Philomène, Romaine, vierge et martyre au IVème siècle. Elle a subi le martyre pour avoir refusé d’épouser Dioclétien, empereur romain de 284 à 305. Son corps fut découvert à Rome dans les catacombes en 1802. Son culte fut favorisé par le curé d’Ars et Pauline Jaricot.
Elle est la patronne de la jeunesse. Elle est prête à nous donner courage dans les épreuves et à raviver notre foi dans les moments difficiles !
Le chapelet se compose de la croix suivie de trois grains blancs et de treize grains rouges. Ces derniers représentent les treize années de vie sur terre de Sainte Philomène.
Comment prier le chapelet à Sainte Philomène?
Sur la croix : réciter le Je crois en Dieu pour obtenir la grâce de la foi.
Sur chacun des trois grains blancs : réciter Gloire au Père en l’honneur de la Sainte Trinité (le Père, le Fils et l’Esprit Saint) en remerciement des grâces obtenues.
Sur chacun des treize grains rouges, en l’honneur des treize années passées sur terre par Sainte Philomène avant son martyre, réciter la prière suivante :
« Salut, Ô Sainte Philomène, que je reconnais, après Marie, comme mon avocate devant le Divin Conjoint, intercédez pour moi aujourd’hui et à l’heure de ma mort. Sainte Philomène, fille chérie de Jésus et Marie, priez pour moi qui ai recours à vous. »
Il s’agit d’une série de prières ou d’exercices de piété répétés pendant neuf jours consécutifs dans le but d’honorer un saint ou d’obtenir une grâce.